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名前:
Evreux
:2004/02/04 06:44
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mardi 3 février 2004, 21h39 ..
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名前:
Evreux
:2004/02/04 06:44
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Concernant la présidence de l'UMP, il a également indiqué
qu'il la conserverait jusqu'au Congrès de l'automne 2004
pour élire, comme prévu, une nouvelle direction. Il faut
"un nouveau président à l'UMP", a-t-il dit, laissant
entendre qu'il ne briguerait pas le renouvellement de
ses responsabilités à la tête du grand parti chiraquien.
Soulignant que cette condamnation jetait une "espèce
d'opprobre" sur sa vie politique, il a ajouté avoir
"trouvé cela terrible". "Je trouve que je ne le mérite pas,
je trouve que c'est trop", a-t-il ajouté.
L'ancien Premier ministre a annoncé cette décision-surprise
de conserver ses responsabilités et mandats à l'issue d'une
journée qui avait pris des allures de "tournée des adieux".
Peu après midi, il avait assisté à la réunion hebdomadaire
du groupe UMP à l'Assemblée, où il a été ovationné pendant
plusieurs minutes par quelque 300 députés et de nombreux
ministres, en présence du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.
"Le ciel m'est tombé sur la tête" à l'énoncé de la
condamnation, avait-il déclaré, très ému, devant ses
collègues.
Le président de l'UMP avait ensuite partagé un "pot de
l'amitié" au siège de son parti, avec l'ensemble du
personnel, qui l'a gratifié d'une "standing ovation" de
plus de dix minutes.
Lundi soir, Alain Juppé et Jacques Chirac avait dîné en
tête à tête à l'Elysée.
Le président de l'Assemblée, Jean-Louis Debré (UMP), a
salué la décision d'Alain Juppé car "la République a
besoin de s'appuyer sur des hommes de conviction".
Pour le premier vice-président du groupe UMP à l'Assemblée,
Bernard Accoyer, M. Juppé "a choisi la voie du courage".
A gauche au contraire, les réactions ont été virulentes:
"La +Chiraquie+ est aux abois, et si Juppé était parti, il
ne restait plus d'écran pour protéger le président de la
République", a déclaré Noël Mamère, député Vert de la
Gironde.
"La justice, Alain Juppé s'en fiche. Le fusible de lutte du
président Chirac entend continuer comme si de rien n'était.
Cela est scandaleux", a pour sa part affirmé Olivier
Besancenot, porte-parole de la LCR.
Enfin, Jean-Marie Le Pen a déclaré que "toute honte bue,
Alain Juppé (...) poursuit sa carrière politique comme si
de rien n'était, contrairement à ce qu'il avait annoncé".
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2
名前:
Evreux
:2004/02/04 06:50
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Sarkozy "personnalité politique" de l'année 2003
PARIS (AFP) - Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a été
désigné "personnalité politique de l'année 2003" par les prix
du Trombinoscope décernés mardi.
L'ombre d'Alain Juppé a plané dans les salons du Sénat sur la
remise des prix, M. Sarkozy avouant lui-même au micro: "Je
pense à lui".
Conseillers ministériels, assistants parlementaires et
journalistes étaient fébrilement cramponnés à leur téléphone
portable dans l'attente de la décision de l'ancien Premier
ministre quant à son avenir politique.
A l'ouverture de la cérémonie, le président du Sénat Christian
Poncelet a d'emblée tenu à dire son "amitié" et son "respect"
pour Alain Juppé, tout en soulignant qu'il ne lui appartenait
pas "de commenter une décision de justice, aussi cruelle
soit-elle".
"Ministre de l'année", Dominique de Villepin (Affaires
étrangères), en déplacement en Argentine, a fait lire par son
directeur de cabinet Pierre Vimont un "message de fidélité",
rappelant être venu il y a onze ans recevoir le prix attribué
à Alain Juppé dont il dirigeait le cabinet au Quai d'Orsay.
Recevant le prix attribuée par la presse étrangère au président
Jacques Chirac, le porte-parole de l'Elysée Catherine Colonna
s'est abstenue de toute allusion de politique étrangère.
Mais Nicolas Sarkozy, déjà "ministre de l'année" en 2002, a
affirmé n'avoir exercé "aucune pression sur le jury", ajoutant:
"Ce n'est pas un prix pour moi, c'est un prix pour la politique,
la vraie, (...) celle qui fait croire que tout est possible,
qu'on peut avoir, un jour, un destin."
"En 1975, a-t-il rappelé, j'ai rencontré Alain Juppé. On a eu
bien des désaccords, mais cet engagement politique, on l'a vécu
de nombreuses années dans la même famille politique. Ce soir,
je pense à lui, non pas à l'homme politique, mais à la personne,
à l'ami."
Les jurés du Trombinoscope, l'un des annuaires des hommes
politiques, ont d'autre part choisi deux personnalités pour le
prix de "la révélation politique de l'année": Jean-Louis Debré,
président de l'Assemblée nationale, et Malek Boutih, secrétaire
national du PS.
Le prix du "député de l'année" est allé à l'UDF Maurice Leroy,
celui du sénateur de l'année, décerné pour la première fois, à
l'amiral Philippe de Gaulle. Le député-maire PRG de Bastia
Emile Zuccarelli a été distingué comme "élu local de l'année"
et le commissaire européen Pascal Lamy comme "Européen de
l'année".
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3
名前:
匿名さん
:2005/01/26 15:36
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↑マジで!?(汗)
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4 名前:投稿者により削除されました
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